Un convoyeur de fonds blessé et 10 000 euros dérobés après l'attaque d'un fourgon blindé en Loire-Atlantique

Un braquage au lendemain de la rencontre du championnat de France de handball du HBC Nantes. Le fourgon de la Brink's, qui avait récupéré une partie de la recette du match, a été attaqué par quatre individus devant la salle de la Trocardière à Rezé (Loire-Altantique), rapporte jeudi 1er mars France Bleu Loire Océan.

Le match s'est joué à guichet fermé avec 4 600 spectateurs. Le fourgon de la Brick's venait tout juste de quitter la salle et de récupérer "une dizaine de milliers d'euros", selon le président du club de handball nantais Gaël Pelletier. Il s'agit d'argent liquide issu des ventes au bar et à la boutique du HBC Nantes, lors du match de mercredi soir.

Une voiture retrouvée "totalement calcinée"

Le fourgon a été pris d'assaut par quatre individus qui ont blessé un convoyeur de fonds avant de dérober la somme. Cagoulés mais pas armés, selon la police, ils assènent plusieurs coups au convoyeur de fonds, qui sera ensuite hospitalisé au CHU de Nantes. Depuis, la police judiciaire de Nantes a été saisie d'une enquête pour vol aggravé en réunion et avec violences. Mais les quatre individus étaient toujours introuvables, ce jeudi en début de soirée.

Par ailleurs, une voiture en feu, une Renault Mégane, est retrouvée "totalement calcinée", selon la gendarmerie, à 10h45 jeudi, non loin de la salle de la Trocardière. L'enquête sur ce feu de véhicule est également confiée à la police judiciaire de Nantes, car il pourrait s'agir de la voiture utilisée par les malfaiteurs pour prendre la fuite.

Le club de handball ne subit pas de préjudice dans cette affaire.

Gaël Pelletier, le président du HBC Nantes

à France Bleu Loire Océan

La Brink's est la seule victime du vol. Le président du club nantais assure le convoyeur de fonds blessé de "tout [son] soutien et celui du club". Il prend également une décision radicale, applicable dès le 10 mars : "Plus aucun paiement en espèces ne sera possible à la Trocardière les soirs de match. Comme ça on aura rien à se faire voler et on ne fera courir aucun risque à nos personnels, nos bénévoles ou à des salariés extérieurs."

La mesure avait commencé à être appliquée le mois dernier, dans les bars situés à l'extérieur de la salle et devait être généralisée la saison prochaine, mais ce faits divers accélère la prise de décision.