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Un nouveau meurtre imputé au tueur en série "le Grêlé" ?

Selon "Le Parisien", ce criminel toujours inconnu est soupçonné d'avoir tué une lycéenne de 19 ans, disparue en 1994 à Meaux. 

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Portrait-robot du tueur en série "le Grêlé" diffusé par la police en 1986.  (MAXPPP)

Il a peut-être un quatrième meurtre à son actif. Le tueur en série surnommé "le Grêlé" est soupçonné d'avoir tué une lycéenne de 19 ans, disparue le 9 juin 1994 à Meaux (Seine-et-Marne), rapporte Le Parisienmercredi 22 juillet. Le corps de la jeune fille avait été retrouvé un mois plus tard dans un bois à proximité. 

C'est le mode opératoire du crime qui a mis les enquêteurs sur la piste du "Grêlé", dont l'ADN a été identifié dans trois homicides et trois viols (sur les six dont il est soupçonné). Selon Le Parisien, la lycéenne Karine Leroy avait un "feuillard [une ficelle plastifiée] lacé autour du cou, torsadé avec un bâton derrière la nuque", une technique similaire au garrot espagnol utilisé pour les autres meurtres, explique le quotidien.

"Cet homme aurait aujourd'hui entre 50 et 60 ans"

Des expertises ADN pour retrouver l'éventuelle signature biologique du "Grêlé" sont en cours sur les scellés du dossier Leroy, notamment sur le chemisier et les sous-vêtements de la victime, précise le journal. 

Malgré une empreinte ADN et un portrait-robot, les enquêteurs ne sont jamais parvenus à appréhender ce tueur en série, poursuivi depuis vingt-neuf ans. Le dernier crime qui lui est imputé remonte à avril 1994, avec l'enlèvement et le viol d'une fillette de 11 ans à Mitry-Mory (Seine-et-Marne). Selon Jean-Claude Disses, avocat de la famille de Cécile Bloch, une fillette tuée en 1986 à Paris, "cet homme aurait aujourd'hui entre 50 et 60 ans. Il se peut très bien qu'il ait changé de pays, de continent ou qu'il soit mort". Et d'ajouter : "Je salue la volonté des enquêteurs de la crim' de voir ce dossier aboutir."  

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