Une enquête ouverte après des tirs de mortiers d'artifice dans le 19e arrondissement de Paris
La préfecture de police de Paris a fait état de "14 tirs de mortiers d'artifice" dans la nuit de vendredi à samedi, puis "23 tirs" la nuit suivante.
Une enquête a été ouverte pour "violences avec arme" après des tirs de mortiers d'artifice dans un quartier populaire du 19e arrondissement de Paris, a indiqué le parquet à l'AFP, mardi 4 mai. Dans la nuit de vendredi à samedi, "14 tirs de mortiers d'artifice ont été constatés", puis "23 tirs" la nuit suivante, a précisé la préfecture de police de Paris.
Sur des vidéos filmées par des riverains et diffusées sur Twitter, on voit plusieurs tirs de mortiers d'artifice partir du rez-de-chaussée d'un immeuble en direction de l'autre côté d'une avenue. "Depuis, une sécurisation accrue du secteur a été mise en oeuvre avec des forces mobiles sur place pour éviter la réitération de tels faits", a souligné la préfecture. L'enquête, confiée au commissariat du 19e arrondissement, devra identifier les auteurs de ces tirs de mortiers et leurs motivations.
Selon deux témoignages obtenus par le journal Le Parisien, les tirs visaient "un groupe de consommateurs de crack". Le nord-est de la capitale, notamment la place Stalingrad et ses alentours, sont gangrénés par le trafic de cette drogue. Depuis 2019, les autorités multiplient les initiatives pour tenter d'endiguer la consommation de ce dérivé fumable de la cocaïne : patrouilles de police renforcées, arrestations de trafiquants, hébergement des toxicomanes... La "Colline du crack", haut lieu du trafic situé près de la Porte de la Chapelle, a été évacuée mais les consommateurs se sont reportés sur d'autres points de vente.
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