Cet article date de plus de treize ans.

Une enquête sur les "carnets" de l'ancien patron des RG

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur la publication dans la presse d'une partie des “carnets secrets” d'Yves Bertrand, l'ancien patron des Renseignements généraux. La plainte avait été déposée par Nicolas Sarkozy pour "dénonciation calomnieuse, faux et usage de faux, recel et d'atteinte à l'intimité de la vie privée".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

C'est la suite logique du premier acte, ouvert par Nicolas Sarkozy le 16 octobre dernier, lors de son dépôt de plainte contre l'ancien patron des Renseignements généraux. Le parquet de Paris a décidé l'ouverture d'une enquête préliminaire. Elle a été confiée à la brigade de répression de la délinquance à la personne.

Le chef de l'Etat a attaqué Yves Bertrand pour dénonciation calomnieuse, faux et usage de faux, recel et d'atteinte à l'intimité de la vie privée. En cause, les “carnets secrets” tenus par l'intéressé : 23 cahiers à spirales couvrant la période 1998-2003 et qui bruissent des rumeurs du Tout-Paris et autres indiscrétions, plus ou moins avérées, sur le monde des affaires, du “show-bizz” et de la politique.
_ Des documents qui intéressent beaucoup de monde, puisqu'ils ont été versés au dossier de l'affaire Clearstream, et qu'ils figurent aussi dans celui du trafic d'armes de l'Angolagate.

L'existence de ces “carnets” serait sans doute restée “entre gentlemen”, selon l'expression consacrée, si l'hebdomadaire Le Point n'en avait pas publié quelques feuillets choisis début octobre.

Une autre plainte a été déposée le 22 octobre par Yves Bertrand dans le même dossier, celle-ci pour “violation du secret de l'instruction, violation du secret professionnel”. Elle vise à savoir d'où vient la fuite. Mais pour le moment, le parquet n'a pas encore ouvert d'enquête.

Grégoire Lecalot, avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.