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Une pétition reçoit près de 20.000 soutiens après la mort d’un chien

La mort d'un Akita américain sur la commune de Vaudeur, dans l'Yonne, a provoqué une mobilisation massive sur les réseaux sociaux. Chaitan a été abattu par un voisin jeudi dernier, le jour-même où les députés votaient un texte sur le statut des animaux. Sa propriétaire a porté plainte et lancé une pétition sur internet qui a recueilli près e 20.000 signatures.
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (La pétition de Corinne Gallet, dont le chien a été abattu par son voisin, a recueilli plus de 18.000 signatures en une semaine © Capture d'écran Avaaz.com Pétitions citoyennes)

Jeudi dernier, 30 octobre, l'Assemblée nationale reconnaissait dans un texte voté à Paris que les animaux "sont des êtres vivants doués de sensibilité". Le même jour à Vaudeur, dans l'Yonne, Chaita,n, un Akita américain, s’échappait du jardin de sa propriétaire pour se rendre dans celui du voisin, qui l’a alors abattu d’un coup de fusil.

Des messages de soutien venus du monde entier

Sa propriétaire, ancienne salariée de la SPA, très active sur les réseaux sociaux, lance alors une pétition en ligne pour demander au procureur de la République de Sens que "justice soit faite". En moins de 7 jours, 18.000 personnes ont signé cette pétition. Corinne Gallet elle-même ne s’attendait pas à ce que la mobilisation pour son chien prenne une telle ampleur. "Il y a des signatures de Nouvelle-Zélande, d’Afghanistan, des Etats-Unis, de la Suisse, de la Belgique, d’Australie… ça touche tous ceux qui ont une bête à la maison et qui la considère comme "un membre de la famille". Beaucoup savent sur mon Facebook que je n’ai pas d’enfant et je l’ai élevé comme tel ", confie-t-elle au micro de France Bleu Auxerre.

 

Mobilisation d'ampleur après la mort d'un chien dans l'Yonne - Le reportage de Renaud Candelier

"Il va y avoir énormément de monde au tribunal

Corinne affirme que Chaitan, malgré sa corpulence impressionnante, n’était "vraiment pas une bête agressive " et a porté plainte "pour sévices graves ou actes de cruauté envers un animal domestique apprivoisé ou captif". Treize associations se sont également portées partie civiles dans le procès prévu le 12 mars. Des cars devraient venir de Paris et d’ailleurs. "Il va y avoir énormément de monde au tribunal ", prédit Véronique Guint, la responsable du service enquête à la SPA de l’Yonne.Les actes de maltraitance sur des animaux sont passibles de 2 ans de prison et 30.000 euros d’amende.

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