Viol dans un train de banlieue parisienne : la jeune femme reconnaît avoir menti
L'adolescente de 19 ans a expliqué "avoir agi par ressenti d'abandon de la part de sa mère". Elle avait affirmé, dimanche, avoir été violée dans un train reliant La Défense à Versailles.
"Au bout de la quatrième audition, elle a avoué avoir menti." La jeune femme, qui avait porté plainte, dimanche à Versailles (Yvelines), affirmant avoir été violée au petit matin dans un train de banlieue, a reconnu avoir menti, ont indiqué des sources concordantes, jeudi 17 septembre.
L'enquête, confiée à la brigade des réseaux ferrés (BRF) de la préfecture de police de Paris, a permis d'établir que la plaignante, âgée de 19 ans, n'avait pas dit la vérité. Elle est donc "revenue sur ses déclarations", a confirmé le parquet. L'adolescente a expliqué "avoir agi par ressenti d'abandon de la part de sa mère", selon une source proche de l'enquête.
"Dénonciation d'un crime imaginaire"
Dans un premier temps, la jeune femme avait raconté aux policiers être montée avec une amie dans le Transilien reliant La Défense à Versailles, en banlieue parisienne, au retour d'une soirée en boîte de nuit, et s'être assoupie. Selon ses premières déclarations, à son réveil, son amie avait disparu, mais trois inconnus se trouvaient à côté d'elle et l'avaient frappée. La jeune femme avait affirmé avoir été violée par au moins l'un d'entre eux, rapportait, lundi, une source policière.
A l'issue de sa garde à vue, mardi, pour "dénonciation d'un crime imaginaire", le parquet de Versailles l'a convoquée le 2 février dans le cadre d'une comparution de reconnaissance préalable de culpabilité, le "plaider-coupable à la française".
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