Yonne : trois hommes mis en examen dans l'enquête sur la séquestration d'un couple
Ils sont soupçonnés d'avoir séquestré et ligoté un couple d'éleveurs de moutons à Villiers-Saint-Benoît (Yonne) en septembre 2017 et de lui avoir volé 8 000 euros et une arme de chasse.
Trois hommes soupçonnés d'être impliqués dans la séquestration d'un couple à Villiers-Saint-Benoît (Yonne) en septembre 2017 ont été mis en examen mercredi 28 mars pour "vol en bande organisée avec arme" et "séquestration", rapporte France Bleu Auxerre. Ils sont également suspectés d'être impliqués dans d'autres affaires de vols, dans l'Yonne et en région parisienne.
Une victime frappée et brûlée avec un tisonnier
Le 11 septembre 2017, un couple d'éleveurs de moutons avait été séquestré et ligoté dans sa maison, par cinq hommes cagoulés et armés, à Villiers-Saint-Benoît. La femme avait été frappée et brûlée avec un tisonnier. Les malfaiteurs étaient repartis avec près de 8 000 euros en espèces et une arme de chasse.
Les trois suspects mis en examen, un père âgé de 57 ans, son fils de 20 ans, et un troisième homme de 42 ans, étaient déjà en détention, dans l'attente de leur procès, car ils avaient été interpellés en octobre, pour plusieurs vols et cambriolages près de Sens, Joigny et Auxerre.
Un autre couple menacé avec une kalachnikov
Les enquêteurs les soupçonnent d'être impliqués dans des affaires de vol et de séquestration en région parisienne, notamment en mai 2017 à Melun (Seine-et-Marne) et en juillet 2017 à Thiais et Cachan (Val-de-Marne), où un couple et ses quatre enfants avaient été menacés d'une kalachnikov, et 20 000 euros volés, ainsi que 80 000 euros de bijoux. Une Renault Mégane RS, saisie dans un box à Auxerre en octobre, a été géolocalisée à chaque fois près des lieux des vols. La kalachnikov utilisée à Cachan a été retrouvée dans le véhicule.
Un des suspects a reconnu le vol avec séquestration commis à Melun, et a identifié ses deux complices présumés, qui, eux, nient les faits. Deux autres hommes, soupçonnés d'avoir pris part à la séquestration de Villiers-Saint-Benoît, sont toujours recherchés.
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