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Yvan Colonna : "je n'ai jamais tué personne"

Troisième jour du procès d'Yvan Colonna devant la cour d'assises spéciale de Paris. Pour sa troisième comparution, le nationaliste corse accusé de l'assassinat du préfet Claude Erignac en 1998, a changé de stratégie. Plus question de se taire. Depuis ce matin, l'ancien berger qui a toujours clamé son innocence, tente de montrer un visage plus humain.
Article rédigé par franceinfo
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Pour la première fois, Yvan Colonna lève un coin du voile sur son intimité. On lui a reproché, par le passé, son côté verrouillé... alors il parle : de sa jeunesse, de son histoire d'amour tumultueuse avec son ex-compagne, de sa rencontre avec sa nouvelle épouse...
_ Mais "il n'y a pas de plan com' à propos de tout cela", précise le berger. Pas de stratégie visant à le rendre plus humain : "je suis un humain de toute façon, pas un extra-terrestre", lance Colonna, qui ne supporte pas qu'on mette en cause sa sincérité.

Sur son engagement nationaliste, il répète ce qu'il a toujours dit : il n'a milité que dans des organisations légales, et il affirme avoir pris ses distances avec ces mouvements "dès la fin des années 80".
_ Interrogé sur ce qu'il pense de l'assassinat du préfet Erignac, Colonna martèle : "je n'ai jamais tué personne, je n'ai jamais envisagé de le faire". Sans toutefois condamner explicitement l'attentat du 6 février 1998.

Compte-rendu d'audience : Laurent Doulsan

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