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"Don Quichotte" à Cannes : "Cette décision concerne l'ego de Terry Gilliam et de Thierry Frémaux"

Le tribunal de grande instance de Paris a validé, mercredi, la diffusion du film "maudit" de Terry Gilliam, "L'Homme qui tua Don Quichotte", après la cérémonie de clôture sur la Croisette. Une décision que ne digère pas le producteur Paolo Branco, en conflit avec le cinéaste pour les droits du film.

Article rédigé par Thierry Fiorile
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le producteur portugais Paolo Branco, en septembre 2014 (CLEMENS NIEHAUS/GEISLER-FOTOPRES / GEISLER-FOTOPRESS)

C'est la fin du suspens à Cannes dans "l'affaire Don Quichotte". L'homme qui a tué Don Quichotte, réalisé par Terry Gilliam, sera finalement projeté à la fin du festival, le 19 mai. Le tribunal de grande instance de Paris a tranché mercredi 9 mai.

Le producteur portugais du film Paolo Branco, qui avait saisi la justice pour éviter la diffusion du long-métrage, ne décolère pas. "Cette décision ne concerne que la passage à Cannes, explique-t-il. Au fond cette décision concerne l'ego de Terry Gilliam et l'ego de monsieur Thierry Frémaux, qui a une énorme responsabilité dans tout ça. Sa sélection à Cannes a pollué toute cette situation." Paolo Branco règle ainsi ses comptes avec le cinéaste et le délégué général du festival. 

Arrêt de la cour d'appel prévu le 15 juin

Dans les allées du Marché du film, à Cannes, le producteur de L'homme qui a tué Don Quichotte répète que le film "ne peut pas être exploité sans un accord". Pour la diffusion en salle, les protagonistes du dossier vont devoir encore patienter. La cour d'appel de Paris doit rendre son arrêt le 15 juin. La sortie est prévue le 19 mai sans que l'on sache si le film possède un visa d'exploitation.      

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