64% des Français contre Jean Sarkozy à l'EPAD
Près de 2 Français sur 3 sont hostiles à l'arrivée de Jean Sarkozy à l'Etablissement public d'aménagement de la DéfensePrès de 2 Français sur 3 sont hostiles à l'arrivée de Jean Sarkozy à l'Etablissement public d'aménagement de la Défense
D'après un sondage CSA publié par Le Parisien-Aujourd'hui en France, réalisé les 14 et 15 octobre auprès de 1.004 personnes, le trouble est perceptible à droite.
51% des sympathisants de l'UMP voient comme une "mauvaise chose" l'arrivée du fils du chef de l'Etat à la présidence du plus important quartier d'affaires d'Europe.
Le malaise des sympathisants de droite
Au-delà de ce dossier, le sondage CSA-Le Parisien illustre ce que le journal qualifie de "malaise" de sympathisants de droite "déboussolés" face aux récentes décisions prises ou soutenues par le gouvernement. Ainsi l'idée de la cagnotte pour lutter contre l'absentéisme scolaire est désapprouvée par 69% des sympathisants de droite (67% des Français).La taxe carbone est quant à elle considérée comme une "mauvaise chose" pour 52% d'entre eux (59% des Français).
En revanche, 62% des électeurs de droite approuvent le soutien affiché par Nicolas Sarkozy à son ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand. Ce chiffre tombe à 40% pour l'ensemble des sondés.
L'extension du Revenu de solidarité active (RSA) aux moins de 25 ans est soutenue elle par 71% des sympathisants de droite (le chiffre est identique pour l'ensemble des sondés), l'ouverture à gauche saluée par 77% (63%) et la fermeture de la "jungle" de Calais accueillie favorablement par 66% (42%).
François Hollande en appelle à la "lucidité" de Nicolas Sarkozy
L'opposition accuse Nicolas Sarkozy de népotisme au profit de son fils de 23 ans, conseiller général des Hauts-de-Seine et étudiant en deuxième année de droit. L'ex-premier secrétaire du PS, François Hollande, estime d'ailleurs que "ce n'est pas le fils qui est un problème, mais le père", dans un entretien à Libération."Nicolas Sarkozy devrait avoir la lucidité de le comprendre", ajoute le député de Corrèze, "à la fois pour l'image de la France à l'étranger, aujourd'hui raillée et moquée, pour l'image de la présidence, qui ne peut simplement être le fait du monarque, et pour l'image du département des Hauts-de-Seine, qui n'appartient pas à une famille".
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