Indre-et-Loire : les trois jeunes soupçonnés d'enlèvement et de séquestration sur un mineur, condamnés à des peines allant de 1 à 2 ans de prison avec sursis
Les trois personnes soupçonnées d'avoir enlevé, violenté et séquestré un mineur de 15 ans à Saint-Avertin en Indre-et-Loire ont été condamnées par le tribunal correctionnel de Tours à des peines allant de un à deux ans de prison intégralement assorties de sursis probatoire, rapporte mercredi 10 avril France Bleu Touraine.
Après une garde à vue prolongée et une nuit en prison, les trois individus âgés de 18 ans ne retourneront pas en maison d'arrêt. A la place, ils sont mis à l'épreuve pendant deux ans et ont interdiction, notamment, d'entrer en contact avec la victime. Ils doivent également réparer les dommages causés.
Tous les trois n'ont pas d'antécédents judiciaires. Durant l'audience, ils ont tous exprimé des remords. Le tribunal a finalement décidé de condamner celui qui est décrit comme le meneur à deux ans de prison intégralement assortis de sursis probatoire. Les deux autres écopent de 18 et 12 mois de prison, là encore intégralement assortis de sursis probatoire.
Une histoire de vengeance
Tous les trois étaient soupçonnés d'avoir enlevé et séquestré un jeune de 15 ans, dimanche 7 avril, puis d'avoir contacté la mère de la victime pour lui réclamer une rançon en échange de sa libération. Les ravisseurs présumés ont été interpellés lors du rendez-vous fixé avec la mère. La victime se trouvait dans la voiture avec les trois suspects. En état de choc, l'adolescent, qui présentait des traces de coups au visage et aux mains, a été transporté à l'hôpital.
Les premiers éléments de l'enquête ont révélé qu'il s'agissait d'une histoire de vengeance entre les individus. La victime - connue de la justice pour des affaires de drogue - est en effet soupçonnée de tentative d'extorsion d'argent auprès du père d'un des trois suspects mis en cause dans cet enlèvement. "J'ai réagi à chaud", admet celui qui voulait "juste venger [son] papa". Il ajoute : "Je n'aurai pas dû vouloir faire justice moi-même, j'aurai dû appeler la police". Les deux autres regrettent quant à eux de ne pas "avoir su dire stop".
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