80 ans du Débarquement : des parachustistes font le grand plongeon pour perpétuer l’histoire
A l’aérodrome de Vanne, dans le Morbihan, les parachutes sont sanglés. Les regards, déterminés. A 57 ans, il n’a jamais sauté. Mais Alain Chevalier, amateur de reconstitution, est fin prêt. Tous n’ont plus qu’à s’installer, à quatre, au fond de la carlingue. Une fois atteints les 400 mètres : ils se laissent tomber dans le vide. 80 ans après le Débarquement, l’on s’y croirait presque. Ils ont utilisé le même parachute rond et se sont vêtus du même uniforme. Ici, l’uniforme est synonyme d’hommage à un soldat disparu pendant la guerre.
Trois jours, cinq sauts et une certification
Seul le vocabulaire a un peu changé. "Oh ! Le kif absolu ! Oh quelle impression ! Oh, le bonheur absolu !", se réjouit l’un des parachutistes du jour. Dès le matin, ces passionnés ont installé leur camp de base à quelques pas de l’aérodrome de Vanne. Les parachutistes disposent de trois jours. Il leur faut cinq sauts pour être certifié. Certains veulent pouvoir sauter pendant les commémorations de juin qui marqueront les 80 ans du Débarquement. Alain Chevalier, lui, défilera à pied. "A la fin des sauts réglementaires, on a les petites ailes en argent… le brevet de parachutiste. C’est un symbole de fierté d’appartenir à un corps d’élite", garantit un parachutiste passionné.
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