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Des étudiants de Sciences Po occupent un amphi

Ils protestent contre la procédure de succession à la présidence de l'Institut, jugée trop opaque.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des étudiants devant l'entrée de l'Institut d'études politiques de Paris, le 15 janvier 2009. (FRANCK FIFE / AFP)

Ambiance rebelle à Sciences Po. Quatre cent personnes réunies dans un amphithêatre de Sciences Po ont voté mercredi 27 février l'occupation des lieux. Contactés par francetv info, les manifestants indiquaient qu'une petite centaine d'entre eux ont passé la nuit dans les locaux de l'institut. Ils protestent contre la procédure de désignation du nouveau directeur de l'école, près d'un un an après le décès de Richard Descoings.

"Pour la présidence d'une école de 10 000 étudiants, il faut une certaine transparence. Nous ne voulons pas que cela se fasse de manière unilatérale", explique Fatima El Ouasdi, 18 ans, membre du Met Sciences Po, un syndicat étudiant. "Les élus qui vont devoir se prononcer sur le nom du futur directeur n'ont reçu que trois dossiers sur les 32", dénonce Nicolas Robin, 21 ans, président du syndicat Unef Sciences Po.

Procédure "verrouillée"

Les manifestants, qui demandent également la démission de Jean-Claude Casanova, le président du conseil d'administration de la fondation qui chapeaute Sciences Po, se réservent le droit de poursuivre leur mouvement s'ils n'ont pas satisfaction. "Si nous n'obtenons pas de réponse, nous pourrions occuper Sciences Po une seconde nuit", prévient Nicolas Robin, contacté jeudi matin par francetv info. "On envisage aussi de bloquer le conseil d'administration vendredi".

A deux jours de la désignation du directeur de Sciences Po, la confusion s'est installée : un des deux conseils de l'Institut a repêché mercredi un candidat non officiellement retenu. De leur côté, étudiants et personnels dénoncent une procédure "verrouillée".

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