Ce lundi soir, le gouvernement fait un geste pour calmer la grogne de la profession contre la concurrence des VTC. L'État s'engage à racheter une partie des licences des taxis grâce à un fonds de garantie.
Ce lundi soir, le gouvernement fait un geste pour calmer la grogne de la profession contre la concurrence des VTC. Après des mois de conflit, c'est la dernière carte du gouvernement pour en finir avec la colère des taxis. L'État s'engage à racheter leurs licences, indispensables pour exercer à des prix garantis.
Calmer la grogne d'une profession
Par exemple, si en 2005 un chauffeur a payé sa licence 150 000 euros, l'État lui verserait aujourd'hui la même somme avec inflation, 175 000 euros. Objectif, calmer la colère d'une profession qui s'estime lésée par les VTC non soumis aux licences. Les taxis parisiens sont soulagés, mais pas enthousiastes. "Ce qui est important, c'est pas le rachat des licences, c'est l'avenir des taxis", explique un chauffeur. Les deux à cinq milliards d'euros nécessaires seront financés par des taxes sur les taxis voire les VTC. Sur les 55 000 taxis en France, sont concernés les chauffeurs partant en retraite ou voulant quitter le métier.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.