Cet article date de plus de sept ans.

Les organisations de VTC annoncent suspendre toutes négociations avec Uber

Dans l'attente de propositions concrètes en réponse aux attentes des chauffeurs, l'intersyndicale VTC, qui comprend trois organisations syndicales, a fait savoir jeudi qu'elle suspendait les négociations avec Uber.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
L'application Uber sur un smartphone, en janvier 2016. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

L'intersyndicale VTC (Actif-VTC, UDCF et CFDT VTC/Loti) indique, jeudi 23 mars dans un communiqué, qu'elle "suspend toutes négociations avec Uber tant que des propositions concrètes en réponse aux attentes des chauffeurs n'auront pas été communiquées".

Elle indique avoir "reçu mardi 21 mars en fin d'après-midi, par mail, une communication de l'entreprise Uber qui ne répond en rien aux revendications portées par l'intersyndicale". 

L'entreprise Uber cherche à nouveau à gagner du temps dans le traitement d'un dossier qui n'a que trop duré.

L'intersyndicale VTC

à franceinfo

L'intersyndicale pointe l'"immaturité" d'Uber "à mettre en place un dialogue social constructif faisant avancer l'ensemble du secteur des VTC" et estime que "l'entreprise porte l'entière responsabilité de l'échec des négociations".

Le ministère des Transports sollicité

L'intersyndicale ajoute qu'elle "a pris contact avec le ministre des Transports pour être reçue dans les plus brefs délais afin d'évoquer avec lui cet échec et commencer les discussions pour la mise en place d'un tarif minimum applicable au secteur". Elle ajoute qu'elle va "continuer, en parallèle, comme elle l’a fait le 20 mars, à discuter et négocier avec toutes les autres plateformes exerçant sur le territoire."

Les organisations Capa-VTC et SCP-VTC/Unsa, qui sont sorties de l'intersyndicale, avaient arrêté les négociations dès le 17 mars dernier à la suite d'une première séance qui avait tourné court après plus de cinq heures de discussions.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.