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Malgré les controverses, Uber continue son expansion en France

L'entreprise lance  à Marseille, Nantes et Strasbourg, son service UberPop, contesté par les taxis mais également par les VTC.

Article rédigé par franceinfo
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Un taxi manifeste contre UberPop, le 10 février 2015, à Bordeaux (Gironde). (CITIZENSIDE / MARTIN COPPARD / AFP)

Une polémique ? Quelle polémique ? Dix jours après l'interdiction du service UberPop à Lille (Nord), la société américaine de transport Uber lance, lundi 8 juin, son service controversé dans trois nouvelles grandes villes de France, révèle Le Figaro. Après Paris, Lyon, Lille, Bordeaux, Toulouse et Nice, c'est à Marseille, Nantes et Strasbourg que les chauffeurs non-professionnels affiliés à cette entreprise vont concurrencer taxis et chauffeurs de tourisme (VTC).

L'actualité judiciaire est pourtant chargée pour l'entreprise américaine. Outre l'interdiction de son service controversé UberPop à Lille, Uber a vu, le 22 mai dernier, le Conseil constitutionnel lui refuser son emblématique "maraude électronique", ce système qui permet à un particulier d’allumer son smartphone pour voir en temps réel les voitures Uber disponibles autour de lui et le temps estimé qu’elles mettraient pour venir le chercher.

UberPop toujours en sursis

L'avenir d'UberPop est par ailleurs encore incertain. Fin mars, la cour d'appel de Paris a remis sa décision sur une demande d'interdiction du service à fin septembre, considérant qu'il fallait attendre que le Conseil constitutionnel se prononce sur des questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) déposées par Uber.

En attendant les décisions de justice, Uber a préparé "dans le plus grand secret" son lancement dans ces nouvelles grandes villes, indique Le Figaro. "Une décision stratégique", selon le directeur du service français, mais qui risque de crisper encore un peu plus ses relations avec les chauffeurs de taxi.

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