Alors que Uber et ses chauffeurs sont en conflit sur leur rémunération, Jean-Paul Chapel s'interroge sur le bilan économique des entreprises de VTC.
En plein conflit entre chauffeurs de VTC et plateformes de réservation, Jean-Paul Chapel explique que "la commission prélevée par Uber est passée de 20 à 25%. Plus de prélèvement, c'est moins de revenus pour le chauffeur. Le montant minimum pour une course est passé de 8 euros à 6 euros, là encore, moins d'argent pour le conducteur. Au début, pour séduire ces conducteurs, il y avait des primes et un chiffre d'affaires garanti - 25 euros de l'heure -. Aujourd'hui, plus de primes, plus de garanties. Résultat : alors qu'il leur suffisait de travailler 30 heures par semaine pour gagner 2 500 euros nets par mois, et bien maintenant il faut 60 heures pour gagner 1 300 euros selon les calculs des syndicats, chiffre contesté par la direction qui avance 19 euros de l'heure, 10 euros brut de l'heure une fois déduits tous les frais au niveau du Smic."
Plus de 12 000 emplois créés
Selon le journaliste, "sur l'ensemble des entreprises de taxi, il a eu, depuis 2013, 750 emplois détruits, mais dans le même temps, Uber et les autres VTC ont créé 12 200 emplois. On n’a pas assez de recul pour affirmer que ces nouveaux emplois sont durables, que tous les autoentrepreneurs qui roulent pour Uber aujourd'hui seront encore là l'an prochain."
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