Le Conseil d'Etat valide l'expulsion des échoppes de la "jungle" de Calais
La plus haute juridiction administrative a estimé que l'évacuation de ces petits commerces présentait "un caractère d'urgence et d'utilité".
Le Conseil d'Etat a validé, mercredi 12 octobre, l'expulsion des commerces installés dans la "jungle" de Calais (Pas-de-Calais). Il donne ainsi son feu vert à l'Etat pour évacuer ces échoppes, à l'approche du démantèlement programmé du campement de migrants. Cette décision annule l'ordonnance du tribunal administratif de Lille, défavorable à la fermeture des commerces.
"Des conditions sanitaires dangereuses"
Le Conseil d'Etat a jugé que "ces installations présentent un risque important d'incendie" et que les activités exercées le sont "dans des conditions sanitaires dangereuses". La plus haute juridiction administrative a donc estimé que l'évacuation des échoppes présentait "un caractère d'urgence et d'utilité", selon un communiqué publié mercredi.
"Les occupants de ces installations ne disposent d’aucun titre pour occuper régulièrement les terrains en cause", poursuit le Conseil d'Etat. Il ajoute que, "malgré l’utilité que pouvaient présenter ces installations pour les migrants", "les risques d’atteinte à l’ordre public justifient la libération de ces installations par leurs occupants".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.