: Vidéo Migrants à Calais : les associations assurent être empêchées de distribuer de l'eau et de la nourriture
Des associations dénoncent depuis plusieurs semaines des "entraves répétées" et un durcissement des forces de l'ordre à l'égard des migrants revenus à Calais après le démantèlement de la "jungle" en octobre.
Après les associations d'aide aux migrants, le Défenseur des droits Jacques Toubon s'est à son tour inquiété, mercredi 13 juin, d'atteintes aux droits "d'une exceptionnelle et inédite gravité" à Calais (Pas-de-Calais), où les pouvoirs publics empêchent toute réinstallation de campement. La jungle a été démantelée en octobre dernier, mais le nombre d'exilés repart à la hausse. Il y aurait aujourd'hui plus de 600 migrants en transit à Calais.
Des violences policières ?
La mission des bénévoles, qui viennent en aide aux migrants, est devenue très compliqué ces dernières semaines. Sur les images, on voit un bénévole empêché de donner à manger aux migrants par un policier, un autre se fait arracher son portable alors qu'il est en train de filmer.
Une des associations en charge des repas assure ne pas pouvoir faire sa distribution, qu'il s'agisse de nourriture ou d'eau. "On voit la différence quand il y a des journalistes", note une bénévole qui constate que les forces de l'ordre agissent autrement en présence des caméras. Les CRS ont pour instruction d'empêcher tout point de fixation des exilés. Plusieurs migrants évoquent également des violences policières. Des violences niées en bloc. Autorités et policiers dénoncent une instrumentalisation des associations.
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