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Naufrage de migrants dans la Manche : deux rescapés mettent en cause la passivité des autorités

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Naufrage de migrants dans la Manche : deux rescapés mettent en cause la passivité des autorités
Naufrage de migrants dans la Manche : deux rescapés mettent en cause la passivité des autorités Naufrage de migrants dans la Manche : deux rescapés mettent en cause la passivité des autorités (France 2)
Article rédigé par France 2 - A.Bard, C.Verove, J.Debraux, M-E.Guidée, J-M.Noël, V.Castel
France Télévisions
France 2

Le naufrage et la mort de 27 migrants dans la Manche ont suscité une vive émotion, la semaine dernière. Les deux survivants du naufrage ont décrit la détresse à bord, et mettent en cause la passivité des secours.

Deux hommes se présentent comme les rescapés du naufrage qui a couté la vie à 27 personnes, en tentant de traverser la Manche. Ils accusent les autorités françaises et britanniques de ne pas leur avoir porté secours. Alors que le bateau coulait au milieu de la nuit, un homme raconte avoir appelé, avec les passagers, les numéros d'urgence, en vain. "Nous avons envoyé notre localisation aux Français, et ils ont dit qu'on était dans les eaux britanniques. Nous avons alors appelé les Britanniques à l'aide, mais ils nous ont dit : 'Appelez la police française'"", rapporte l'un des deux rescapés.

Les secours françaises et britanniques nient les accusations

Les rescapés assurent que leur appel était très clair et avoir appelé "au moins deux fois". Les garde-côtes britanniques, eux, réfutent le scenario. Ils disent avoir eu connaissance du naufrage via la Marine française, et avoir répondu aux 999 appels d'urgence reçus durant ce jour en provenance de la Manche. Une enquête est en cours. Seule certitude : l'embarcation a quitté la France en direction du Royaume-Uni, et a coulé non loin des frontières séparant les eaux maritimes des deux pays. "C'est évident que d'un côté comme de l'autre de la Manche, la coordination est totale et qu'il n'y a pas de jeu de renvoi de balles", a de son côté commenté le capitaine Éric Lavaud, porte-parole de la Marine nationale. Pour plusieurs associations d'aides aux migrants, le scénario n'est pas improbable. Il se serait déjà produit le 20 novembre. 

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