: Vidéo Migrants de Calais : il faut les "empêcher d'entrer en France, le problème est en amont", selon Eric Ciotti

Les migrants de Calais "sont en France pour passer en Grande-Bretagne, si on les avait empêché de rentrer en France, on n'aurait pas cette situation", a affirmé mercredi 27 ocotbre sur franceinfo Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes et candidat à la présidentielle au congrès Les Républicains. Il était interrogé sur la mission de médiation mercredi du patron de l'Office français de l'immigration et de l'intégration Didier Leschi, à Calais, où trois personnes font la grève de la faim depuis le 11 octobre, en soutien aux migrants, dont un prêtre jésuite de 72 ans.

"On ne peut plus rester dans un système aussi naïf. Il faut traiter le problème à la source", assure Eric Ciotti. La France "doit renvoyer vers leurs pays d'origine les migrants en situation irrégulière".

"Je crois qu'il faut avoir ce courage et cette force de dire qu'un étranger en situation irrégulière ne doit pas rester sur le territoire national."

Eric Ciotti, député LR

à franceinfo

"S'ils sont demandeurs d'asile, il faut étudier leurs situations, et voir leurs pays d'origine. Beaucoup de ces migrants viennent de pays sûrs, la demande d'asile n'est qu'un moyen pour rentrer en Grande-Bretagne ou dans l'Union européenne", continue-t-il.

"Je souhaite que l'on coopère fortement avec les Britanniques"

Sur la question des demandes d'asile, Eric Ciotti insiste sur la nécessité d'un contrôle avant le passage de la frontière. "Je prône que l'examen des demandes d'asiles soit proche des zones de conflits, dans nos représentations consulaires, soit à la frontière, assure Eric Ciotti. Mais une fois que ces personnes sont sur le territoire, on ne sait plus comment gérer leur situation. Ils sont en France pour passer en Grande-Bretagne, si on les avait empêché de rentrer en France, on n'aurait pas cette situation"

"Ce que je souhaite, c'est que l'on coopère fortement avec les Britanniques, parce que si on se renvoie d'un côté à l'autre les migrants, on ne s'en sortira pas. Mais je le dis, ce n'est pas là où se règlera le problème, le problème est en amont", assure le député LR.