Cet article date de plus de cinq ans.

Agression homophobe à Lille : la justice ouvre une enquête, la préfecture dément tout refus de dépôt de plainte

La victime assure avoir été insultée, puis agressée par trois hommes dans une rue de Lille mercredi. Fares Araoudiou affirme également que le commissariat de Lille a refusé d'enregistrer sa plainte. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La préfecture du Nord à Lille (Nord), en mars 2017.  (MAXPPP)

Une enquête a été ouverte après la plainte d'un homme affirmant avoir été victime d'une agression homophobe dans une rue de Lille (Nord), a annoncé la préfecture du Nord, dimanche 30 décembre. La préfecture dément également tout refus de dépôt de plainte, ce qu'affirme la victime. 

"La plainte ayant été déposée, une enquête a été confiée à la sûreté urbaine de Lille sous la conduite du procureur de la République. Les premiers actes d'enquête ont été accomplis", a affirmé la préfecture dans un communiqué. 

Selon le récit du plaignant, Fares Araoudiou, l'agression date de mercredi soir, vers 20 heures. Trois hommes auraient lancé des insultes homophobes en voyant cet homme de 34 ans tenir son compagnon par le bras. Ce dernier aurait répondu à ces insultes, avant qu'une bagarre n'éclate.

La police a agi "conformément à la procédure"

Fares Araoudiou a également affirmé que le commissariat de Lille avait refusé d'enregistrer sa plainte, faute de présentation de certificat médical. Les policiers avec qui il était en communication lui auraient également dit qu'ils "n'avaient pas à se tenir par le bras". Fares Araoudiou a finalement déposé plainte samedi soir à Montpellier (Hérault), où il vit.

"Conformément à la procédure en vigueur, les agents qui les ont accueillis leur ont demandé de faire, dans un premier temps, constater les blessures par un médecin et dénombrer les jours d'ITT permettant ainsi de qualifier pénalement les faits", a affirmé la préfecture dimanche.

Le préfet du Nord et le directeur départemental de la sécurité publique rappellent par ailleurs que "les agressions de type raciste et homophobe ne resteront pas impunies". 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.