Saint-Denis : questions sur une flambée de violence
La polémique enfle après la flambée de violence mardi 7 mars au matin dans un lycée de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). 55 jeunes se sont retrouvés en garde à vue. Des parents et des professeurs se sont réunis ce jeudi matin. Ils dénoncent la manière dont a été gérée cette affaire.
Rentrée tendue ce jeudi 9 mars au matin au lycée Suger de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) après les violences de mardi dernier, le 7 mars. La maire adjointe de la ville fait face à des parents d’élèves en colère : "Les jeunes… reprenez les cours, rentrez dans l’établissement et tout va bien se passer. Il faut rester dans le calme". Certains parents d’élèves pointent du doigt une décision du proviseur : celle d’avoir demandé aux 600 élèves d’évacuer le lycée suite aux violences dans l’enceinte du lycée. Résultat : un face à face tendu entre élèves et policiers.
"Des policiers partout qui nous attendaient"
"Pourquoi a-t-on laissé nos enfants qui étaient sous la responsabilité de l’établissement, qui ont 15 et 17 ans, mineurs, en face de policiers qui sont armés avec des matraques, des Taser, des Flash-Ball ?", demande la mère d’un élève. Après leur évacuation du lycée, certains élèves se sont déplacés vers le centre de Saint-Denis. Sur le parcours, des affrontements éclatent. "Il y a plein d’élèves qui ont essayé de s’en aller, sauf qu’il y avait des policiers partout qui nous attendaient", raconte une lycéenne. Au total, 55 lycéens ont été placés en garde à vue, 47 ont été relâchés hier.
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