Cet article date de plus de deux ans.

À Aytré en Charente-Maritime, un cimetière naturel et écologique sans traitement chimique

Publié
Temps de lecture : 1min
{}
ci_cimetiere {} (FTR)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Les cimetières se mettent au vert. En Charente-Maritime, la commune d'Aytré a inauguré son premier cimetière naturel, sans caveau ni traitement chimique. Objectif pour la ville : réduire au maximun l’empreinte carbone de ses habitants. #IlsOntLaSolution 

Fini les stèles en marbre et en granit dans le cimetière d’Aytré. Dans cette petite ville de Charente-Maritime, les défunts reposent, enterrés à même la terre, dans une paisible parcelle boisée de 4000 mètres carrés. Une inhumation qui se fait dans le respect d’un protocole très précis. Les familles doivent suivre une charte. Ici, les soins de thanatopraxie sont strictement interdits, les linceuls et habits des morts sont en fibre naturelle. Le cercueil doit être en bois non-traité ou en matériaux non recyclés.

Les fleurs sont naturelles. Rien ne doit venir polluer les sols. De quoi quitter ce monde sans le polluer davantage. Une formule écolo à laquelle adhère de nombreux habitants comme Marie : "Je trouve cela beaucoup mieux que de voir toutes ces tombes les unes à côté des autres". Certains apprécient aussi l’idée de "retourner à la terre".

Un cimetière plus vert et moins cher

Ce cimetière aura coûté moins de 40 000 euros à la municipalité. Les familles aussi font des économies. Allégée d’un caveau, d’une tombe et d’un cercueil onéreux, la facture tombe à 1500 à 2500 euros au lieu de 5000 euros pour une inhumation dans un cimetière classique. 

Un repos éternel, écologique et peu coûteux que l’on trouve beaucoup aux Etats-Unis et en Angleterre. Le concept se développe aussi doucement dans l’Hexagone, où le premier cimetière naturel a été adopté par la ville de Niort, dans les Deux-Sèvres, en 2014. Devenu une référence nationale, il accueille aujourd’hui une centaine de défunts.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.