Dans le Nord, une association permet aux résidents d'un Ehpad de s'évader en triporteur
Depuis près de deux ans, les pensionnaires d'un Ehpad de Mons-en-Barœul, dans le Nord, peuvent faire chaque semaine une balade en triporteur. Une initiative de l'association "À vélo sans âge" qui leur permet de découvrir la ville autrement. #IlsOntLaSolution
Sortir, être au contact des autres, de la vie à l'extérieur, écouter les bruits et sentir le vent sur le visage, dans ses cheveux, depuis bientôt deux ans les résidents de l'Ehpad des Bruyères de Mons-en-Barœul, dans le Nord, s'offrent une jolie balade en triporteur.
Un retour à la vraie vie
Cette expérience originale est possible grâce à l'association À vélo sans âge. Un bénévole au guidon, une bonne couverture sur les genoux, Bernard et Fernande embarquent pour une promenade un peu spéciale. La faible allure de la promenade permet de s’arrêter, de remarquer certains détails. "On voit bouger les feuilles, on voit les couleurs, c'est surtout l'air sur la figure ce qu'on a pas dans une chambre, c'est un peu de liberté", confie Fernande
Au cours de la promenade, un dialogue s'engage, les sourires éclairent les visages des résidents et les souvenirs remontent. Comme devant le collège où Fernande était enseignante. "Je suis contente de le revoir, de voir que c'est propre et net", se réjouit-elle.
Cherche pédaleurs solidaires
L’idée de l'association À vélo sans âge est née au Danemark il y a une dizaine d'années. Le principe est simple : offrir aux personnes dépendantes des promenades à vélo triporteur, au grand air et en toute sécurité. "On va dans les quartiers, on passe devant l'école au moment de la récréation, on rencontre des gens qui travaillent dans le parc, c'est la vie de la ville", assure le bénévole Michel Bonord.
L’association est présente partout en France et compte aujourd'hui environ 200 bénévoles. Mais pour continuer à offrir ce vent de liberté, l'antenne du Nord recherche des nouvelles paires de jambes pour pédaler. "Aujourd'hui on a une bonne dizaine de bénévoles, mais c'est pas suffisant car on a un nouveau partenariat avec un Ehpad de Lille, donc il va nous falloir des forces vives", souligne François Barbet, co-responsable de l'association.
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