Cet article date de plus de neuf ans.

Omar Diaby, le principal recruteur de jihadistes français, est mort en Syrie

Le Franco-sénégalais s'était radicalisé en prison avant de rejoindre, via le Sénégal, la Syrie en 2013, d'où il avait commencé sa fonction de cyber-recruteur.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Omar Diaby, considéré comme le principal recruteur de jihadistes français, dans une vidéo diffusée par la chaîne Al Jazeera en novembre 2014. (AL JAZEERA / YOUTUBE)

Originaire de la région de Nice (Alpes-Maritimes), il était considéré comme l'un des principaux recruteurs de Français prêts à s'engager dans le jihad en Syrie. Le Franco-sénégalais Omar Diaby, mieux connu sous le nom d'Omar Omsen, est mort vendredi 7 août, annoncent des spécialistes du milieu islamiste.

"Selon ses proches, Omar Omsen a été frappé d'une balle et d'éclats au torse lors d'un repérage avant une attaque contre le régime à Alep", a expliqué sur Twitter David Thomson. Le journaliste spécialisé, ainsi que le chercheur Romain Caillet, ont annoncé la nouvelle, confirmée sur Facebook par un membre de sa famille, signale Nice Matin.

Un homme radicalisé en prison

Après une jeunesse marquée par plusieurs condamnations pour des délits de droit commun, Omar Diaby s'était radicalisé en prison puis avait rejoint, via le Sénégal, la Syrie en 2013, d'où il avait commencé sa fonction de cyber-recruteur, rappelle l'AFP : il diffusait régulièrement des vidéos sur internet, visionnées des milliers de fois. Des échanges avec lui ont été découverts dans plusieurs enquêtes sur des départs d'aspirants-jihadistes vers la zone syro-irakienne.

En novembre dernier, il apparaissait dans une séquence diffusée par la chaîne de télévision Al Jazeera, la première où il apparaissait aussi clairement à visage découvert. Dans cette vidéo, Omar Diaby menaçait les jihadistes français qui changeraient d'avis sur leur engagement et souhaiteraient rentrer dans l'Hexagone.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.