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L'ex-dirigeant nationaliste corse Charles Pieri a été interpellé dimanche à San-Gavino-di-Carbini (Corse-du-Sud)

Le Parquet de Paris a annoncé avoir ouvert une enquête. Charles Pieri était en libération conditionnelle depuis sa sortie de prison en 2009 et ne répondait plus aux convocations depuis début 2011. Agé de 60 ans, il a été arrêté au domicile d'une tierce personne par les hommes de la Direction régionale de la Police judiciaire dimanche à l'aube.
Article rédigé par France2.fr
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  (Olivier Laban-Mattei)

Le Parquet de Paris a annoncé avoir ouvert une enquête. Charles Pieri était en libération conditionnelle depuis sa sortie de prison en 2009 et ne répondait plus aux convocations depuis début 2011. Agé de 60 ans, il a été arrêté au domicile d'une tierce personne par les hommes de la Direction régionale de la Police judiciaire dimanche à l'aube.

Lors des perquisitions sur les lieux de l'arrestation, deux armes de poing de type Glock et des faux documents d'identité ont été saisis, conduisant le parquet de Paris a ouvrir une enquête confiée à la SDAT, la section antiterroriste.

M. Pieri devrait être transféré dans la journée à Bastia où il sera présenté à un magistrat du parquet qui lui notifiera son placement en détention. Mais à la suite de l'ouverture de l'enquête du parquet de Paris, il pourrait être transféré à Paris pour y être incarcéré.

"Il lui reste huit mois à purger, c'est une peine classique qu'il devrait effectuer en maison d'arrêt", a indiqué son avocat, Me Eric Barbolosi. "Compte tenu de sa personnalité, il est possible qu'on lui réserve un autre régime" et qu'il soit transféré à Paris pour y être incarcéré, a-t-il ajouté.

Ancien dirigeant d'A Cuncolta Indipendentista (devenue Indipendenza) pour la Haute-Corse, vitrine politique du FLNC-Canal historique, puis du FLNC-Union des combattants, Charles Pieri avait été condamné en appel à Paris en février 2006 à huit ans de prison pour avoir pris le contrôle d'un réseau de sociétés destinées à financer son mouvement clandestin.

Depuis juillet 2009, il bénéficiait d'une libération conditionnelle, mesure qui avait été révoquée par un juge d'application des peines en mars 2011 car il ne répondait plus aux convocations "depuis plusieurs semaines".

Il était inscrit au fichier des personnes recherchées et un mandat d'amener a été délivré à son encontre.

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