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L'intersyndicale et les associations de consommateurs ont l'intention de signer le projet d'accord de sortie de crise.

Le mouvement de grève contre la vie chère a été enclenché il y a 44 jours. Ce mercredi, l'intersyndicale et les associations de consommateurs se sont félicités des "avancées" obtenues sur les prix de la viande de boeuf, du gaz et du sable, estimant qu'il fallait "sortir Mayotte de la crise dans laquelle elle s'enlise".
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le médiateur gouvernemental Denis Robin a transmis le projet d'accord à l'ensemble des parties. (THOMAS SAMSON / AFP)

Le mouvement de grève contre la vie chère a été enclenché il y a 44 jours. Ce mercredi, l'intersyndicale et les associations de consommateurs se sont félicités des "avancées" obtenues sur les prix de la viande de boeuf, du gaz et du sable, estimant qu'il fallait "sortir Mayotte de la crise dans laquelle elle s'enlise".

"Nous avons eu des avancées notamment sur le prix de la viande, nous nous disions que c'est impossible d'évoluer, nous avons eu aujourd'hui une évolution sur 10%, le prix du gaz était bloqué, nous avons eu des évolutions sur le gaz et le sable", a détaillé Soulaimana Noussoura, président de la CFE-CGC locale sur Mayotte 1ère Radio (RFO).

"Nous n'avons pas obtenu tout ce que nous voulions, mais le travail que nous avons mené a poussé l'Etat à lâcher un certain nombre de choses. La bataille ne fait que commencer", a ajouté le syndicaliste.
Le projet d'accord a été transmis mardi soir à l'ensemble des parties par le médiateur gouvernemental Denis Robin (ex-préfet de Mayotte), arrivé mercredi dernier pour sortir l'île de son impasse qui mettait en danger sa fragile économie. Formellement, l'accord devrait être signé jeudi.

L'intersyndicale entend poursuivre sous d'autres formes "la lutte pour l'égalité sociale" dans le jeune 101e département français et 5ème département français d'Outre-mer. La vie reprenait progressivement son cours normal jeudi, a constaté un correspondant de l'AFP.

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