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La belle-soeur de Bernard Laroche a déposé une demande de constitution de partie civile dans cette affaire.

Cette demande a été déposée le 13 octobre auprÚs de la chambre de l"instruction de la cour d"appel de Dijon, selon l"avocat de Mme Bolle, Me Mohamed Lallaoui.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Cette demande a été déposée le 13 octobre auprÚs de la chambre de l"instruction de la cour d"appel de Dijon, selon l"avocat de Mme Bolle, Me Mohamed Lallaoui.

L"avocat de Muriel Bolle souligne qu"il ne s"agit pas d"une plainte, mais d"une procédure destinée à avoir accÚs au dossier, rouvert en 2008 par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon. La justice a ordonné en octobre 2010 six nouvelles analyses pour tenter d"élucider le meurtre du petit garçon de quatre ans, retrouvé pieds et poings liés dans la Vologne en 1984.

Muriel Bolle est la belle-sƓur de Bernard Laroche, un temps soupçonnĂ© d"ĂȘtre l"assassin de Gregory, avant d"ĂȘtre innoncentĂ© et libĂ©rĂ©, puis assassinĂ© par le pĂšre du petit garçon, son cousin germain Jean-Marie Villemin. Mme Bolle souhaite dĂ©sormais ĂȘtre de nouveau entendue. Son avocat rappelle qu"elle l"a dĂ©jĂ  Ă©tĂ©, "les 2 et 3 novembre 1984 dans des conditions qui ne permettent pas, selon nous, de traiter de maniĂšre objective la recherche de la vĂ©ritĂ©".

Estimant que Muriel Bolle n'avait "aucun intĂ©rĂȘt Ă  agir", le procureur gĂ©nĂ©ral de Dijon, Jean-Marie Beney, a indiquĂ© Ă  l'AFP qu'il entendait prendre des rĂ©quisitions allant "dans le sens de l'irrecevabilitĂ©". "L'initiative de Muriel Bolle constitue une vĂ©ritable escroquerie intellectuelle sans parler de l'aspect moral", a commentĂ© pour sa part l'avocat de la famille Villemin, Me Thierry Moser, condamnant "avec Ă©nergie ces gesticulations procĂ©durales".

Le 20 octobre 2010, 26 ans aprĂšs le drame, la justice avait ordonnĂ© six nouvelles analyses, demandĂ©es par les parents, afin "d'aller au bout de ce qui est techniquement possible" pour rĂ©soudre cette Ă©nigme judiciaire. Les enquĂȘteurs ont alors entamĂ© des recherches d"ADN sur deux couples voisins du couple Villemin, ainsi qu"au dos d'un timbre sur une lettre anonyme. Des traces de foulage sur la lettre de revendication du meurtre avaient aussi Ă©tĂ© passĂ©es au crible, sans succĂšs.

Les trois pistes restantes, l'analyse d'un cheveu retrouvĂ© sur le pantalon de GrĂ©gory, l'analyse du cƓur des cordelettes ayant servi Ă  entraver l'enfant et la comparaison des voix du corbeau avec celles de protagonistes de l'affaire, sont toujours en cours.

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