La difficile survie des commerces de proximité dans les villages
Les villages sont confrontés à la désertification des commerces de proximité. A Mauroux (Lot), une épicerie tente de rester à flots.
Mauroux (Lot), 530 âmes, est frappé comme de nombreux villages par la désertification des petits commerces de proximité. Ici, il ne reste que l'épicerie "Chez Mypat", qui fait aussi office de café.
Myriam Cazeaux, la propriétaire, tient à faire de son commerce un lieu de vie apprécié. "Chez Mypat" est devenu l'unique lieu de rendez-vous à Mauroux. Et pour les habitants qui ont du mal à se déplacer, c'est la solution idéale.
Avenir incertain
Néanmoins, de nombreux habitants font leurs courses dans les grandes surfaces de la région et se servent de l'épicerie en complément. "Un marché complet reviendrait beaucoup trop cher", confie à France 2 une cliente. Les comptes s'en ressentent : l'épicerie n'est pas rentable.
Pourtant, Myriam se bat. Elle travaille 60 heures par semaine pour un salaire mensuel de 800 euros par mois, elle assume toutes les tâches et elle peut compter sur le soutien de son compagnon Patrick. Le maire a même diminué le loyer. L'épicerie ouverte en janvier se maintient, mais peut-être pas pour longtemps.
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