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La maire de Vénissieux a fait la classe mardi à des élèves dont l'enseignante n'était pas remplacée depuis une semaine

"Je me suis inscrite sur le tableau en soutien" aux parents d'élèves qui ont mis en place lundi "une classe sauvage", assurée par des volontaires, pour maintenir l'activité scolaire après une semaine sans remplaçant, a déclaré Michèle Picard.L'enseignante de cette classe de maternelle du groupe scolaire Jean Moulin est en congé maternité.
Article rédigé par France2.fr
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Michèle Picard, maire de Vénissieux, remplace le 15 février 2011 une institutrice absente depuis une semaine. (AFP)

"Je me suis inscrite sur le tableau en soutien" aux parents d'élèves qui ont mis en place lundi "une classe sauvage", assurée par des volontaires, pour maintenir l'activité scolaire après une semaine sans remplaçant, a déclaré Michèle Picard.

L'enseignante de cette classe de maternelle du groupe scolaire Jean Moulin est en congé maternité.

Selon la directrice de l'école, son absence était prévue depuis le mois d'octobre.

Pendant l'intervention du maire, mardi matin, la directrice de l'école a indiqué que l'Inspection d'académie venait de lui annoncer l'attribution d'un poste de remplaçant à mi-temps pour les dix jours à venir puis à plein temps après les vacances d'hiver qui commencent le 26 février dans l'académie de Lyon.

Les parents d'élèves "prennent les responsabilités que l'Education nationale ne prend pas" car ils craignent que "l'école publique ne devienne un ghetto", a indiqué Nadera Hamitouche, déléguée de parents d'élèves.

A Vénissieux, 4 écoles maternelles et 13 écoles primaires étaient concernées lundi par un non-remplacement, selon la mairie qui comptabilisait 20 postes d'enseignants laissés vacants.

L'inspecteur d'académie a accepté de recevoir Michèle Picard jeudi matin pour évoquer la question des non-remplacements dans sa commune.

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