La préfecture de Corrèze a annoncé vacant le siège de Mme Chirac après annulation de son élection au conseil général
Bernadette Chirac a choisi de ne pas faire appel de l"annulation qui a eu lieu le 23 juin. Un nouveau vote est prévu en septembre.
Le siège de conseiller général de Corrèze est vacant depuis le 23 juillet, date d'expiration du délai d'appel du jugement du Tribunal administratif auprès du Conseil d'Etat.
L'épouse de l'ancien président de la République, 78 ans, élue le 20 mars au premier tour pour la sixième fois consécutive, avait obtenu 1.114 voix sur 2.226 suffrages exprimés, soit exactement la majorité absolue.
Mais une même erreur ayant été relevée dans deux bureaux de vote, les juges administratifs avaient supprimé ces bulletins des calculs en les jugeant par hypothèse favorables à Mme Chirac. Or avec 1.112 voix sur 2.224 suffrages, elle n'avait plus la majorité absolue. avait été déposé par un électeur du canton de Corrèze au mois de mars.
L'honnêteté de Bernadette Chirac n'avait pas été mise en cause, le rapporteur public ayant souligné que les problèmes jugés faisaient "bien davantage penser à une erreur qu'à une manoeuvre". Le tribunal a ensuite noté que ne tenait qu'à deux voix "malgré l'écart de voix important entre Mme Chirac et ses adversaires".
L'ex-première dame de France, qui encore vendredi inaugurait dans son habit de conseillère générale une exposition aux côtés du président de département, François Hollande (PS), n'a pas fait savoir pour l'heure si elle s'engagerait pour une septième campagne électorale.
En cas de participation à un nouveau scrutin, elle n'aura pas le même adversaire socialiste. François Barbazange, le maire de Corrèze, a annoncé qu'il ne se représenterait pas pour une nouvelle élection.
Conformément aux dispositions du code électoral, "les électeurs doivent être réunis dans un délai de trois mois suivant la vacance du siège de conseiller général", et un nouveau vote est prévu le 25 septembre, puis le 2 octobre s'il y a lieu d'organiser un second tour.
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