Cet article date de plus de deux ans.

La Réunion : une opération de dépollution débute après l'échouement d'un pétrolier mauricien

Des boulettes de fuel ont été repérées sur un site très touristique du littoral de Sainte-Rose.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le navire "Tresta Star", le 11 février 2022, sur le littoral volcanique de Saint-Philippe, sur la côte sud de l'île de La Réunion. (RICHARD BOUHET / AFP)

Une opération de dépollution a débuté, lundi 28 février, à La Réunion sur un site très touristique du littoral de Sainte-Rose, où ont été repérées des boulettes de fuel, plus de trois semaines après l'échouement d'un bateau mauricien à 25 km de là. Pris dans l'énorme houle générée par le cyclone Batisrai, le souteur Tresta Star, qui voyageait à vide, s'était échoué le 3 février sur le littoral volcanique de Saint-Philippe, sur la côte sud de l'île.

Les opérations de dépollution sont menées avec les moyens de l'organisation française de lutte contre les pollutions accidentelles marines, POLMAR Terre. C'est Le Champlain, bâtiment de Soutien et d'assistance Outre-Mer de la Marine nationale, qui est engagé dans cette opération.

Une nappe de pétrole "disloquée"

Le préfet de La Réunion, Jacques Billant, a activé ces moyens après la découverte, en début de semaine dernière, de boulettes de fuel sur le site touristique très fréquenté de l'Anse des Cascades, à Sainte-Rose. Elles ont été trouvées après la dislocation d'une nappe d'hydrocarbure résiduel repérée le 18 février en provenance des soutes éventrées du bateau.

Large de 50 mètres et longue de 2,5 km, la nappe "s'est disloquée" depuis et "il n'est pas relevé à ce stade d'autre écoulement s'échappant du navire ni de trace d'irisation à proximité", a indiqué la préfecture dans un communiqué publié vendredi. L'opération a été décidée après trois mises en demeure de l'armateur, propriétaire du bateau et l'absence de "réponses concrètes des assureurs du navire".

Après une opération de secours menée de nuit et dans des conditions météorologiques très difficiles, les 11 marins du pétrolier avaient pu être ramenés à terre le 4 février. Mais le bateau, sans cesse battu par les flots, est toujours encastré dans le rivage de l'île de l'océan Indien.

Consultez lamétéo
avec
voir les prévisions

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.