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Laurent Wauquiez chasse les zombies du Puy-en-Velay

La ville de Haute-Loire, dirigée par l'ancien ministre UMP, a interdit la tenue d'une marche de zombies prévue le 4 novembre. 

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Des jeunes filles participent à la marche de zombies organisée à Strasbourg (Bas-Rhin), le 15 septembre 2012. (PATRICK HERTZOG / AFP)

BUZZ – Regards vides, vêtements déchirés, démarches hésitantes et soif d'hémoglobine : les "zombies walks" se sont multipliées ces dernières années à travers le monde. Mais la mode de ces rassemblements festifs ne contaminera pas les habitants du Puy-en-Velay (Haute-Loire). La mairie, dirigée par l'ancien ministre de l'Enseignement supérieur, l'UMP Laurent Wauquiez, vient d'interdire une marche de zombies prévue le 4 novembre, rapporte le quotidien régional La Montagne, lundi 29 octobre.

La manifestation "choquerait les administrés"

Pour justifier l'interdiction de ce défilé, la mairie fait valoir son incompatibilité supposée avec la célébration de la Toussaint, trois jours plus tôt. "La Toussaint est un moment consacré aux familles et à leurs défunts, et ce genre de manifestation choquerait les administrés", a indiqué la ville dans un communiqué, cité par le site du quotidien Libération.

 

Côté participants, l'incompréhension s'étale sur les sites organisateurs et sympathisants de la "cause zombie". "Mais de quoi donc ont peur, réellement, les élus de la ville ? Des jeunes ? Ces mêmes jeunes, qu’ils soient déguisés en zombies ou qu’ils portent une casquette, qui font peur aux petites vieilles ?" s'interroge un rédacteur du site Zombie parade dans un message de soutien aux organisateurs. "Un peu de sérieux", demande-t-il.

Vers une nouvelle date ?

Contacté par le Huffington Post, le directeur de cabinet du maire, Emmanuel Boyer, a expliqué cette décision de la mairie, concédant "un courrier très maladroit". "La ville est bloquée pour cette occasion [la Toussaint], alors les services de la mairie n'ont pas voulu fermer la ville une nouvelle fois à quelques jours d'écart", a-t-il précisé.

Zombies et élus devraient même pouvoir se rencontrer pour discuter, sans effusion de (faux) sang : "Si les organisateurs viennent nous voir, ils seront reçus autour d'une table et nous pourrons certainement convenir d'une autre date", a-t-il indiqué.

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