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Le coût de la rentrée scolaire est cette année en hausse moyenne de 1,1% selon la Confédération syndicale des familles

La confédération a relevé des coûts moyens de 113,18 euros en cours préparatoire de primaire, 336,98 euros en sixième,577,62 euros en seconde générale, 821,22 euros en seconde "technologie industrielle" et 718,96 euros en première année de BEP industriel.L'enquête de la CSF est fondée sur le relevé de 4.350 références par 230 familles.
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La confédération a relevé des coûts moyens de 113,18 euros en cours préparatoire de primaire, 336,98 euros en sixième,
577,62 euros en seconde générale, 821,22 euros en seconde "technologie industrielle" et 718,96 euros en première année de BEP industriel.

L'enquête de la CSF est fondée sur le relevé de 4.350 références par 230 familles.

"Ce chiffre de 1,1%, ce n'est pas une grosse augmentation, avec une inflation à 1,7%, mais dans un contexte socio-économique difficile avec un fort chômage et des hausses de prix de l'électricité et du gaz, les familles les plus modestes vont devoir jongler et faire des choix", a déclaré la secrétaire générale adjointe de la CSF, Brigitte Masure.

A titre d'exemple, selon la CSF, pour une famille de trois enfants avec un des parents touchant un Smic à plein temps, le coût de la rentrée scolaire représente 35,3% du budget de septembre, allocations diverses incluses.

Selon Familles de France, l'autre association qui a publié sa propre enquête la semaine dernière, la hausse du coût de la rentrée est de 0,63% pour un élève de sixième.

La CSF a d'autre part revendiqué une réduction du taux de TVA à 5,5% pour les fournitures scolaires, car elle estime que ce sont "des produits de première nécessité". Sur 100 euros achetés, le montant de la TVA à 19,6% représente 3,7% du revenu d'un Rmiste contre 0,6% d'un salaire net de 2.500 euros, a-t-elle calculé.

Concernant l'allocation de rentrée scolaire, la CSF prône une modulation selon les niveaux scolaires et non les âges, réclamant notamment 500 euros au lycée, car les 300 euros actuels "ne couvrent pas les frais, surtout en lycée professionnel".

Pour étudiants, la CSF prône un "revenu d'autonomie des jeunes" de 18 à 25 ans, ainsi que la non-application du choix pour les familles entre l'aide au logement accordée à leur enfant étudiant et leur demi-part fiscale.

"Cette décision", annoncée en juillet par le ministre du Budget François Baroin, "c'est le risque majeur pour 2011, elle va encore frapper durement les étudiants de classe moyenne", selon Brigitte Masure.

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