Le député UMP Lionnel Luca a rappelé mardi sa proposition de loi pour interdire la grève pendant les vacances
La proposition du député des Alpes-Maritimes intervient alors qu" du 29 juillet au 1er août et du 5 au 8 août par tous les syndicats d'hôtesses et stewards et par deux syndicats minoritaires de pilotes.
Principal motif de mécontentement: l'absence d'accord sur la nouvelle organisation du travail dans les futures bases en province de la compagnie (Marseille puis Nice, Toulouse, Bordeaux).
"Une nouvelle fois, ceux qui bénéficient de vacances à des prix défiant toute concurrence, n'ont rien trouvé de mieux que de pénaliser des salariés qui ont travaillé et économisé une année, afin de gâcher leurs vacances méritées", écrit mardi dans un communiqué Lionnel Luca, proche du ministre des Transports, Thierry Mariani.
"Ce mépris pour ceux qui ne sont en rien responsables du conflit avec la direction et les pouvoirs publics est insupportable", ajoute-t-il.
Lionnel Luca affirme sur son site qu'il s'inspire du modèle italien : "La seule solution est de faire ce que la loi italienne a prévu : l"interdiction de la grève durant les périodes de départs et de retours massifs de vacances."
Bernard Accoyer, le président de l'Assemblée nationale, a reconnu que la proposition de Lionnel Luca faisait "partie du débat", mercredi sur France Inter, assimilant les grèves dans les compagnies aériennes en période de "grandes migrations" à une "prise d'otages".
Lionnel Luca est membre et co-fondateur du collectif "Droite populaire", qui prône un retour aux fondamentaux sarkozystes de 2007 en matière de sécurité et d'immigration. Il s"agit de l"aile droite de l"UMP. La "Droite populaire" souhaiterait limiter la binationalité et la naturalisation automatique des enfants d"étrangers nés en France.
Début juillet, Lionnel Lica avait annoncé démissionner de son poste de secrétaire général à l'immigration de l'UMP, déclarant ne plus être en phase avec le discours de son parti. Mais quelques jours plus tard, il était revenu sur sa décision car il avait eu gain de cause : la tenue en octobre d'une "convention sur la nation", avait-il expliqué au site web du Nouvel Observateur.
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