Le prix des fruits et légumes a mûri pendant l'été
Le prix des fruits et des légumes a augmenté pendant l'été, selon le Réseau des nouvelles de marché et Familles rurales.
CONSOMMATION - Cinq fruits et légumes par jour, mais à quel prix ? Ces produits ont en effet vu leurs prix globalement s'accroître pendant l'été, expliquent La Croix et Le Parisien/Aujourd'hui en France, mercredi 29 août. C’est essentiellement la conséquence des aléas climatiques du printemps et de l’été, qui ont entamé les récoltes.
Une hausse, oui, mais modérée
Pour constater cette hausse des prix, Le Parisien s'est fondé sur les données du Réseau des nouvelles des marchés (RNM) de France-AgriMer. Chaque semaine, il établit une cotation des produits frais. "Sur 16 produits suivis chaque semaine dans 150 points de grandes et moyennes surfaces, et sur la période du 4 juin au 18 août, une dizaine ont connu au cours de l’été des hausses ponctuelles mais remarquables pouvant aller jusqu’à 20% comme sur les tomates", détaille le quotidien.
"Finalement, la hausse est modérée", juge le président de l'association Familles rurales, Thierry Damien, dans La Croix. "Compte tenu du printemps pluvieux et de la baisse chronique des surfaces de production, nous nous attendions à des écarts plus importants." Son Observatoire du prix des fruits et des légumes publie d'ailleurs ses résultats mercredi. En moyenne, le prix des fruits a augmenté de 3% et celui des légumes de 5% par rapport à 2011. Après une année de baisse, les prix repartent ainsi à la hausse.
Les variations diffèrent selon les produits
L'Observatoire dresse son palmarès des plus fortes hausses depuis l'an dernier. En tête, les nectarines, dont le prix a bondi en moyenne de 20%, suivies des salades (18%), des pêches (18%) et des cerises (17%). Les pommes de terre (8%), carottes (7%) et tomates (6%) ne sont pas épargnées. A l'inverse, le prix de nombreux produits a chuté, comme celui des fraises (-13%), abricots (-12%) et aubergines (-8%)
L'Observatoire a aussi comparé le prix moyen des produits en fonction de leur provenance. Les pommes, pêches, nectarines et poires produites en France sont en moyenne moins chères que leurs concurrentes étrangères. Mais pour les fraises, les melons ou les cerises, ce sont au contraire les produits d'importation qui sont les plus économiques.
Enfin, le bio reste cher. Le prix moyen d'un kilo de fruits issu de l'agriculture biologique est 62% plus élevé que la moyenne. Cet écart diminue pourtant d'année en année.
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