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Le procès, du nom d'une pharmacienne tuée à Castelnau-le-Lez, débute devant la cour d'assises de l'Hérault

Trois hommes dont le mari de la victime, sont soupçonnés d'avoir commandité le crime qui remonte au soir du 11 mars 2008.Plus d'une centaine de témoins seront appelés à la barre. Le procès est prévu pour durer un mois.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Jean-Michel Bissonnet, au Palais de Justice de Montpellier, le 29 septembre 2009. (AFP - Stringer)

Trois hommes dont le mari de la victime, sont soupçonnés d'avoir commandité le crime qui remonte au soir du 11 mars 2008.

Plus d'une centaine de témoins seront appelés à la barre. Le procès est prévu pour durer un mois.

Le mari de la victime reste en prison
Si Meziane Belkacem, le jardinier occasionnel du couple, comparaît pour l'assassinat de sa riche patronne, fait qu'il a reconnu, c'est vers Jean-Michel Bissonnet que les projecteurs seront tournés tout au long des débats.

Lundi, la cour d'assises de l'Hérault a rejeté une demande de remise en liberté du mari de la pharmacienne tuée en mars 2008 à Castelnau-le-Lez, Jean-Michel Bissonnet, qui comparaît pour complicité d'assassinat.

Des versions divergentes
Le veuf de Bernadette Bissonnet est accusé par le jardinier, depuis le début de l'affaire, d'avoir commandité le crime, ce que M. Bissonnet, 63 ans, qui comparaît pour complicité d'assassinat, nie avec force.

Les dires de Belkacem sont corroborés par un dernier protagoniste, le vicomte Amaury d'Harcourt, 85 ans, descendant d'une grande famille de la noblesse française, qui comparaît lui aussi pour complicité.

Jean-Michel Bissonnet, homme d'affaires à la retraite, de retour d'une réunion au Rotary Club, découvre le corps de sa femme, âgée de 57 ans, tuée de deux coups de fusil dans leur propriété cossue.

Le jardinier passe rapidement aux aveux, affirmant avoir agi à la demande de son patron, en échange de 30.000 euros. D'Harcourt confirme que Bissonnet a fait tuer son épouse, comme il le projetait depuis plusieurs années, et avoue qu'il a lui-même fait disparaître l'arme du crime par amitié.

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