Le PS accuse Henri Guaino de "berlusconade"

Henri Guaino s'attire les foudres du Parti socialiste. Alors qu'il avait accusé le juge Jean-Michel Gentil de "déshonorer" la justice en mettant Nicolas Sarkozy en examen, le député UMP des Yvelines a fait savoir, dimanche 12 mai, qu'il ne souhaitait pas répondre aux questions de la police sur ces propos. 

"Quand on est élu à l'Assemblée, on respecte la justice"

"Un parlementaire de la République doit respecter la loi, les principes et les règles qui s'appliquent à tous les citoyens", a prévenu le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, lundi sur i-Télé. Le Premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a quant à lui qualifié de "berlusconade" la fronde menée par l'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy contre le juge Gentil. La députée PS et ancienne ministre de la Justice Elisabeth Guigou a elle aussi jugé que "quand on est élu à l'Assemblée nationale, on respecte les institutions, on respecte la justice".

Poursuivi par l'Union syndicale des magistrats (USM), Henri Guaino a reçu samedi le soutien d'une centaine de députés UMP, qui reprennent à leur compte ses propos, dans une lettre ouverte au procureur de Paris.