Le redémarrage de dépenses publiques peut-il compromettre la réduction du déficit ?
Le gouvernement a renoncé à son objectif d'économies, mais devra-t-il aussi tirer un trait sur la réduction du déficit ?
Selon Jean-Paul Chapelle, "malgré les dépenses nouvelles, le déficit se réduit" et il "devrait passer sous la barre des 3% l'an prochain, à 2,7%". D'une part parce que "la France bénéficie d'une météo financière inespérée : les taux d'intérêt continuent de baisser, ils sont même négatifs". Cela veut donc dire, selon le journaliste que lorsque "l'État emprunte à 8 ans, ça ne lui coute rien, ça lui rapporte 500 millions d'euros".
La lutte contre la fraude fiscale est plus efficace que prévu
Selon Jean-Paul Chapelle, "les repentis de Suisse ou du Luxembourg devraient rapporter 1,4 milliard supplémentaires" à l'État français. Surtout, grâce à "un tour de passe-passe comptable qui fait gagner plus de 4,2 milliards d'euros, le pacte de compétitivité se transforme en CICE". Dès lors, le journaliste explique que le CICE "donné aux entreprises en 2017 n'est comptabilisé qu'en 2018". À charge, donc, au prochain gouvernement de trouver les fonds pour boucler le budget.
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