Les lignes interrégionales déficitaires seront financées par les voyageurs et les automobilistes
Selon des sources proches du dossier lundi, elles seront financées par une taxe de 1% sur les billets de trains et les péages d'autoroutes.
Ces lignes doivent faire l'objet d'un contrat entre l'Etat et la SNCF, dont le principe a été annoncé en décembre 2009. Il devrait être signé avant la fin de l'automne et entrer en vigueur le 1er janvier 2011.
Il doit permettre de dédommager la SNCF qui se plaint de ces lignes - Corail, Téoz, Intercités et trains de nuit - qu'elle doit assumer au nom du service public.
Il devrait s'agir d'un contrat de trois ans avec possibilité de l'étendre à une année supplémentaire, soit moins que ce que demandait la SNCF (cinq ans au moins), mais plus que ce que réclamaient les concurrents potentiels - en premier chef l'opérateur Veolia Transport - qui aimeraient voir la compagnie nationale perdre son monopole sur ces liaisons.
Les pertes de ces "trains d'aménagement du territoire", récemment rebaptisés "trains d'équilibre du territoire", sont évaluées à environ 200 millions d'euros par an. Parmi eux, seuls quatre sont rentables, selon la SNCF: Paris-Clermont, Paris-Limoges-Toulouse, Paris-Rouen-Le Havre et Paris-Caen-Cherbourg.
Le secrétariat d'Etat aux Transports et la SNCF se sont refusés à tout commentaire.
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