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Luc Chatel a déclaré dimanche que le gouvernement français était "totalement mobilisé" face à la menace terroriste

Mais selon le porte-parole du gouvernement, il n'est pas nécessaire pour l'instant de relever le niveau du plan Vigipirate actuellement "au niveau rouge, le stade quasi-ultime. C'est une vigilance de tous les instants", a-t-il dit."Les événements de ces dernières heures montrent la réalité de la menace terroriste", a dit Luc Chatel sur France 5.
Article rédigé par France2.fr
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Luc Chatel, porte-parole du gouvernement (DR)

Mais selon le porte-parole du gouvernement, il n'est pas nécessaire pour l'instant de relever le niveau du plan Vigipirate actuellement "au niveau rouge, le stade quasi-ultime. C'est une vigilance de tous les instants", a-t-il dit.

"Les événements de ces dernières heures montrent la réalité de la menace terroriste", a dit Luc Chatel sur France 5.

L'interception, vendredi, de deux colis contenant des explosifs à destination de la communauté juive de Chicago a ravivé les craintes d'attentats dans le monde. Al Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa) figure en tête de la liste des suspects.

En outre, dans un message diffusé cette semaine, Oussama ben
Laden affirme que l'enlèvement de cinq Français le mois dernier
dans le nord du Niger, revendiqué par Al Qaïda au Maghreb
islamique (Aqmi), est une réponse à "l'oppression" qu'exercerait
la France sur sa communauté musulmane.

"Il y a moins d'un mois, on accusait le gouvernement presque
d'en faire trop sur ce terrain. Malheureusement, le gouvernement
avait raison", a-t-il ajouté. "Cette réalité est là, elle est face à nous (et) le gouvernement mène un combat face à cela permanent".

Bayrou réclame une réunion avec les responsables de partis
Dans ce contexte, François Bayrou, président du MoDem, a déclaré dimanche faire partie "de ceux qui disent : 'serrons-nous les coudes'. S'il y a menace, on doit avoir confiance dans ceux qui ont la responsabilité de l'action".

Toutefois, "il serait normal que le président de la République et le Premier ministre réunissent les responsables des grands courants démocratiques du pays pour leur dire ce qui se passe et ce qu'on peut partager avec eux, même si cela ne doit pas être rendu public", a réclamé le dirigeant centriste.

"Ce serait normal, ce serait la moindre des choses, ça c'est fait chaque fois qu'il y a eu des menaces par le passé, j'estime que cela devrait se faire aujourd'hui", a-t-il insisté.

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