Contestation contre la vie chère en Martinique : "J'ai bon espoir qu'on trouve un accord", déclare le président du conseil exécutif de l'île

La situation restait tendue vendredi en Martinique, malgré l'instauration d'un couvre-feu nocturne, sur fond de protestation contre la vie chère.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Serge Letchimy, président du conseil exécutif de la collectivité territoriale de Martinique, en 2019 à l'Assemblée nationale. (DOMINIQUE FAGET / AFP)

"J'ai bon espoir qu'on trouve un accord", a déclaré vendredi 11 octobre sur franceinfo le président du conseil exécutif de la collectivité territoriale de Martinique, Serge Letchimy, alors que des tables rondes sont organisées pour trouver des débouchés politiques aux violences contre la vie chère sur l'île.

Ces tables rondes réunies notamment les services de l'État, les collectivités locales, les acteurs économiques et le Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens (RPPRAC), collectif à l'initiative du mouvement contre la vie chère sur l'île.

"On va trouver une solution"

La prochaine réunion est prévue ce vendredi à 15 heures (21 heures à Paris). "Nous avons acté 22 points de discussion et de négociation. Nous sommes d'accord sur pratiquement une vingtaine de points. Il nous reste deux points sur lesquels nous devons absolument discuter", explique Serge Letchimy. "Si ces deux points sont réglés dans l'après-midi [ce vendredi soir à Paris], nous avons bon espoir de faire revenir tout le monde au calme et de recommencer à vivre normalement."

"Nous espérons conclure dans l'après-midi mais il faut que chacun aille beaucoup plus loin, notamment les distributeurs qui doivent faire un effort sur leurs marges, poursuit Serge Letchimy. On va trouver une solution, j'ai bon espoir de calmer et de revenir à une sérénité, mais on ne va pas régler le malaise. Le malaise sera toujours profond tant que l'Etat ne reconnaît pas ce besoin d'émancipation, d'autonomie et d'organisation de ces pays."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.