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Nicolas Sarkozy a expliqué jeudi aux enseignants qu'il ne fallait "pas avoir peur du changement"

Il a ajouté que face à des élèves qui changent, les méthodes d'enseignement devaient aussi changer lors d'une table ronde sur la prévention de l'échec scolaire au collège Jean Monnet de Bagnères-de-Luchon (Haute-Garonne).Nicolas Sarkozy a annoncé la mise en place à la rentrée prochaine de vingt établissements de réinsertion scolaire (ERS).
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Nicolas Sarkozy accompagné de Luc Chatel, ministre de l'Education  nationale, à Bagnères-de-Luchon, le 14/04/2011. (AFP PHOTO LIONEL BONAVENTURE)

Il a ajouté que face à des élèves qui changent, les méthodes d'enseignement devaient aussi changer lors d'une table ronde sur la prévention de l'échec scolaire au collège Jean Monnet de Bagnères-de-Luchon (Haute-Garonne).

Nicolas Sarkozy a annoncé la mise en place à la rentrée prochaine de vingt établissements de réinsertion scolaire (ERS).

Vingt établissements de réinsertion scolaire à la rentrée

"De onze ERS actuellement, on passera à vingt à la rentrée prochaine", a annoncé le président de la République, lors d'une table ronde sur la prévention de l'échec scolaire, tenue dans le gymnase du collège Jean Monnet de Bagnères-de-Luchon.

Auparavant, M. Sarkozy, accompagné de Luc Chatel, ministre de l'Education nationale, avait visité l'ERS hébergé dans ce collège, accueillant neuf élèves qui étaient en échec scolaire et dont le comportement posait problème dans leurs établissements d'origine.

Le Président a aussi plaidé pour "une éducation nationale à la carte" afin de répondre aux besoins différenciés des élèves.

Louant le travail accompli et soulignant l'importance du rôle des enseignants, Nicolas Sarkozy les a cependant mis en garde: "il n'y a aucun avenir possible dans l'immobilisme, dans le nivellement, dans la paupérisation, absolument aucun".

Sarkozy: "On aura d'autres rendez-vous"

"Je sais qu'il y a un problème qui se pose de rémunération pour les profs. Mais je voudrais faire comprendre que tout ne se résout pas par des problèmes de quantité, qu'il y a un problème de qualité aussi, que face à la massification, la société française a fait le choix d'augmenter le nombre de postes. C'était sans doute nécessaire, il ne m'appartient pas de juger", a-t-il dit.

"Mais réfléchissez: compte tenu des déficits, des problèmes que nous avons, on ne peut pas faire le choix à la fois d'augmenter sans cesse le nombre et en même temps d'augmenter la rémunération des statuts", a-t-il également affirmé.

"Je veux que les enseignements ne perdent pas confiance dans leur mission. Elle est aussi importante qu'elle l'était il y a 30 ou 40 ou 50 ans. C'est un métier magnifique dont on a besoin. J'ai conscience que les conditions ont profondément changé, que vous avez encore la passion mais aussi beaucoup de déceptions, que vos initiatives ne sont pas valorisées. On aura d'autres rendez-vous, je serai très présent", a-t-il promis.

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