Les premiers bus sont partis de la "jungle" de Calais

Ils ont oublié leurs rêves d'Angleterre. Après avoir tenté de traverser la Manche, 300 migrants ont accepté hier, mardi 27 octobre, de quitter Calais et son camp de fortune, où la vie était devenue insupportable. "Calais est une vraie galère, il n'y a pas d'issue. Cela fait trois mois que nous vivons dans cette jungle", témoigne un homme au micro de France 3.

Répartis à travers la France

Un à un, ils montent dans des bus, en direction de centres d'hébergement. C'est le premier départ depuis l'annonce faite par Bernard Cazeneuve du plan pour reloger les demandeurs d'asile. Un moyen, selon le sous-préfet de Calais, de leur donner "des perspectives d'avenir bien meilleures que ce qu'ils ont ici à Calais". Les volontaires vont être relogés dans les quatre coins du pays : à La Guerche-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine), Arry (Moselle), Varennes-sur-Allier (Allier), Villeurbanne (Rhône), et Mauzac (Haute-Garonne).