Mort d'un principal de collège à Lisieux : Stéphane Vitel est mort d'une crise cardiaque, selon le procureur
Près de quatre mois après la mort du principal d'un collège de Lisieux dans le Calvados, Stéphane Vitel, le procureur de la République de Caen Joël Garrigue annonce à France Bleu Normandie (Calvados-Orne) que le principal est mort d'une crise cardiaque. Jusqu'à ce jour, les circonstances de sa mort était toujours inexpliquées.
"Nous ne sommes probablement pas face à un crime", explique le procureur de la République à France Bleu Normandie. "Les éléments médicolégaux penchent en faveur d'une cause naturelle de la mort. Stéphane Vitel n'a pas subi d'agression physique. Il a plutôt été victime d'un problème cardiaque", poursuit-il.
Le corps de Stéphane Vitel, âgé de 48 ans, avait été retrouvé à l'intérieur du collège Pierre-Simon de Laplace par sa famille le 11 août à l'aube. Le principal s'apprêtait à partir en vacances avec son épouse et leurs deux enfants lorsqu'il a été informé du déclenchement d'une alarme anti-intrusion. Il avait fait un détour pour se rendre au collège où il était entré seul vers 6 heures du matin. Sa fille, inquiète de ne pas le voir revenir, l'avait retrouvé inanimé à l'intérieur du bâtiment.
Des analyses complémentaires demandées par le parquet
La mort de ce principal apprécié de ses collègues comme de ses élèves avait provoqué une vive émotion, dans sa région mais plus largement dans la communauté éducative. Son épouse, Jeanne Mailhos Vitel, avait affirmé à plusieurs médias sa certitude qu'il s'était "fait agresser, un coup à la tête je crois". Elle avait dit avoir vu une voiture partir en trombe du collège. L'autopsie de Stéphane Vitel n'avait pas permis de déterminer les causes du décès, homicide ou mort naturelle. Le parquet avait alors demandé des analyses complémentaires.
Deux jeunes hommes âgés de 17 et 19 ans ont reconnu s'être introduits par effraction dans le collège à l'aube du 11 août. Mais ils ont été rapidement mis hors de cause, les relevés téléphoniques ayant établi qu'ils étaient repartis à l'arrivée du principal.
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