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Élections régionales : le TER, un enjeu de la campagne en Normandie

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Elections régionales : le TER, un enjeu de la campagne en Normandie
Elections régionales : le TER, un enjeu de la campagne en Normandie Elections régionales : le TER, un enjeu de la campagne en Normandie (France 3)
Article rédigé par France 3 - T.Curtet, Q.Monton, M.Salmon
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France 3

À trois semaines des élections régionales, le ferroviaire est au centre de la campagne électorale en Normandie. La Région gère les TER, et les candidats ne sont pas en accord sur leur gestion. 

40 trains neufs roulent en Normandie depuis quelques mois, avec à bord, machine à café, wifi ou encore espaces de travail. Ces rames remplacent les trains Corail vieillissant. La Région, en charge des transports, a fait un chèque de 730 millions d'euros. Si le président de région (LR - Centre) Hervé Morin, qui se représente, assume cette dépense, le candidat Rassemblement national, Nicolas Bay, est en désaccord avec le désengagement de l'État. "Cette régionalisation (...) a laissé la région Normandie seule face à des investissements absolument colossaux", a-t-il déclaré. 

Les trains ne vont pas plus vite

Le candidat de la majorité présidentielle, Laurent Bonnaterre, estime qu'il y a encore beaucoup à faire au niveau de l'accessibilité des gares, par exemple, mais aussi sur "la régularité et la fiabilité du réseau". Le renouvellement des rames n'a en effet pas raccourci les temps de trajet, souligne la candidate PS-EELV, Mélanie Boulanger. "Il n'y a pas de train qui vont plus vite sur ces six dernières années", ajoute-t-elle. Pour Sébastien Jumel, de la liste PCF-LFI, la priorité a été donnée aux lignes qui relient les grandes villes à Paris au détriment des plus petites lignes, "des lignes de vie", selon le candidat. 

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