Incendie de Grand-Couronne : les habitants s’interrogent sur la dangerosité du feu
On peut apercevoir un ciel encore rougeâtre et un nuage de fumée à Grand-Couronne (Seine-Maritime), près de Rouen, mardi 17 janvier. Trois entrepôts mitoyens ont brûlé une partie de la nuit. Plus d’une centaine de pompiers sont encore sur place pour finir d’éteindre les dernières fumerolles. L’incendie a démarré lundi 16 janvier en fin d’après-midi dans un entrepôt contenant 12 000 batteries de lithium du groupe Bolloré. Les explosions se multiplient avec d’énormes panaches de fumée.
"C’est forcément toxique"
Le feu se propage ensuite dans un dock de la marque Distri Cash, rempli de pneus, et au milieu de la nuit, dans un autre abritant du textile. "Le dégagement de fumées est très limité puisque le feu a fortement diminué en intensité. Le risque pour la population a été écarté", rassure Jean-Michel Boyer, commandant des opérations de secours. Le sinistre s’est déclaré à 300 mètres des premières habitations. Trois ans après l’incendie de Lubrizol juste à côté, les habitants ne cachaient pas leur frayeur, mardi au matin. "C’est forcément toxique, donc on se protège", affirme une femme.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.