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Nouvelle-Calédonie : un "compromis" sur la question du référendum a été trouvé entre les indépendantistes et la droite

Les électeurs répondront, le 4 novembre, à : "Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ?"

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le Premier ministre, Edouard Philippe, à l'Elysée, le 14 mars 2018. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Le compromis a été trouvé au bout d'une longue nuit. A sept mois du référendum sur l'indépendance, les élus de Nouvelle-Calédonie sont parvenus au terme d'une réunion marathon, mercredi 28 mars, à un "compromis" sur la formulation de la question qui sera posée le 4 novembre.

La question sera : "Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ?", avec un bulletin "oui" et un bulletin "non". Ce choix, qu'Edouard Philippe a indiqué avoir "proposé" au terme de discussions "directes" et "franches", a été adopté après plus de quinze heures de réunion du 17e comité des signataires de l'accord de Nouméa, dont une phase finale de plus de sept heures à Matignon.

Une formulation soumise au Conseil d'Etat

La formulation, qui va être soumise au Conseil d'Etat en vue de l'examen du décret convoquant les électeurs, "a un sens politique profond : elle permet à chacune des forces politiques de se positionner clairement", a fait valoir le Premier ministre, aux côtés des élus calédoniens et de la ministre des Outre-mer, Annick Girardin. En choisissant les deux termes de "pleine souveraineté" et d'"indépendance", le chef du gouvernement a tenté de concilier les positions, avant la visite d'Emmanuel Macron dans l'archipel français du Pacifique, attendue début mai.

Les indépendantistes du FLNKS souhaitaient que la question fasse référence à la "pleine souveraineté" et non à l'indépendance, mais une partie de la droite loyaliste souhaitait que les choix soient posés entre "indépendance" et "maintien dans la France".

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