Emeutes en Nouvelle-Calédonie : le gendarme grièvement blessé est mort

Le gendarme mobile de 22 ans, appartenant à l'escadron de Melun (Seine-et-Marne), a été touché par un tir à la tête, en marge des violences sur l'archipel.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
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Des commerces ont été incendiés aux portes de Nouméa, le 14 mai 2024, en Nouvelle-Calédonie. (DELPHINE MAYEUR / HANS LUCAS)

Le gendarme qui avait été grièvement blessé par balle à la tête mercredi 15 mai en Nouvelle-Calédonie est mort, a appris France Télévisions auprès de la gendarmerie. Ce gendarme mobile de 22 ans, appartenant à l'escadron de Melun (Seine-et-Marne), a été touché par un tir à la tête dans le secteur de Plum, à l'est de Nouméa, a précisé la gendarmerie. Au total, quatre personnes, dont un gendarme, ont déjà perdu la vie lors des violences sur l'archipel.

"La Nation pense à sa famille, à ses proches, à tous ses frères d'armes dont l'engagement pour nous protéger force le respect", a réagi sur X Emmanuel Macron. "Il est mort après une nuit de protection dans un endroit particulièrement dangereux", a détaillé pour sa part le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, lors des questions au gouvernement au Sénat. "Les 'vieux', comme on dit chez vous en Nouvelle-Calédonie, sont venus parler aux gendarmes, il a retiré son casque et il s'est fait tirer dessus en plein front", a-t-il ajouté.

"La CCAT [Cellule de coordination des actions de terrain], qui est désormais loin du FLNKS, est un groupe mafieux qui veut manifestement instaurer la violence, comme ils l'ont fait dans l'usine (de nickel) du sud l'année dernière" mais "la République ne tremblera pas", a encore dit Gérald Darmanin. Le territoire français du Pacifique sud est en proie à une situation insurrectionnelle, sur fond de contestation de la réforme constitutionnelle votée mardi par l'Assemblée nationale.

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